jeudi 10 mai 2018

Lisbon roadbook



Les prérogatives étaient simples. S'éloigner de la grisaille parisienne pour découvrir cette ville en pleine transformation, tanquée entre patrimoine historique et culture alternative.

Sur la feuille de route, peu de visites de musée et autres monuments. Il y aurait eu fort à faire, mais l'attention était plutôt portée sur ces lieux originaux ou récemment sortis de terre. Des galeries, cafés ou jardins où se rencontrent touristes et jeunes lisboètes.

Ça, c'était la feuille de route.

Jour 1



Pour la première journée de visite, nous avons pris le train pour Belém, légèrement à l'extérieur du centre-ville en direction de l'ouest.

En motivations principales : goûter les pasteis (pâtisserie traditionnelle, sorte de flan sur une base de pâte feuilletée),  voir la Tour, flâner dans le jardin botanique tropical et sur les quais.


En surprise principale : la pluie.





Nous n'avons donc pas eu d'autre choix que de nous réfugier à l'Antiga confeitaria de Belem. Le salon de thé emblématique de la ville, ouvert dans les années 1830 et qui produit des centaines (milliards ?) de pasteis par jour.


Une fois le petit-déjeuner englouti dégusté, nous avons repris le plan où nous l'avions laissé et sommes partis en direction des quais et de la célèbre Tour. Avant d'y arriver, rapide passage devant le Monasterio de los Jeronimos, puis traversée du Jardim da praça do império et de l'avenue Brasilia pour arriver devant le Padrao dos Discobrimentos. Enfin, juchée sur son petit monticule de galets, on aperçoit la Tour. A cause du temps, encore mauvais, nous n'avons pas effectué la visite, mais j'imagine le panorama depuis le chemin de ronde doit valoir le coup d’œil, quand le ciel est dégagé.


Par chance, le temps de retourner dans le centre-ville, le bleu dominait largement le ciel. "Un petit tour au jardin botanique pour se mettre en appétit ?". Il suffit de s'acquitter des 2€ de ticket d'entrée pour accéder à cet espace de verdure, où les poules et les paons se baladent en liberté, où des bâtiments en ruines sont ensevelis sous les arbustes et où les fleurs poussent la tête en bas.


Pour le déjeuner, nous nous sommes rendus dans un restaurant qui nous avait été conseillé par la propriétaire de l'appartement que nous louions. "Un restaurant qui est surtout fréquenté par des locaux, très peu par les touristes, et où vous pourrez manger des plats typiques à moindre frais." Vendu ! Nous n'étions donc pas trop surpris par l'allure de cantine de la Churrasqueira do Marquês. Et il faut reconnaître que, si la décoration n'est pas le point fort du lieu, la nourriture et le service ont largement compensé.


Ultime promenade avant de reprendre le chemin de Lisbonne-centre : les quais pour aller contempler la façade du MAAT (Museum of art, architecture and technology), facettée de petits carreaux nacrés sur lesquels l'eau et le soleil viennent se refléter.




Comme pour compenser cette matinée dans l'un des quartiers historiques de la ville, la fin de journée était consacrée à la découverte de la LX Factory, une ancienne friche industrielle que la jeune génération s'est réappropriée.


En motivation principale : les fresques murales et autres formes de street art, les boutiques et cafés.


En surprise principale : la vue panoramique depuis le toit de l'un des bâtiments, au couché du soleil.




Jour 2


Pour le deuxième jour de vagabondage, guidés par les rayons du soleil, nous nous sommes contentés de flâner dans les rues de la capitale. 

Motivation principale : le Time Out Market, où des stands de cuisine du monde entier cohabitent et où les gourmands déjeunent côte à côte sur de longues tables en bois.


Surprise principale : la variété de couleurs de la ville, avec ses bâtiments peints de bleu, jaune et rouge éclatants et ses façades carrelées.

Sans autre but précis que d'aller déjeuner dans cette grande halle marchande partiellement transformée en "food market", nous avons passé la plus grande partie de la journée à nous balader. Comme seuls repères, des adresses de disquaires et de cafés repérées un peu plus tôt. Pour les premiers, nous avons pu visiter Carbono et Groovie Records. Pour les seconds, notre choix s'est porté sur le Fabrica Coffee Roasters, le Copenhagen Coffee Lab et le Montana Lisboa Café




Jour 3


L'ultime journée de visite a eu lieu beaucoup plus à l'ouest, à Sintra, connue pour ses monuments bariolés d'inspiration mauresque. Et du haut desquels on peut apercevoir la mer et admirer la foret environnante.

En motivations principales : lesdits monuments.
En surprise principale : le brouillard.

On ne voyait pas à 15 mètres. Je peux donc difficilement vous en dire plus, hormis qu'il peut valoir le coup de vérifier la météo avant de prendre le train.

Nous avons quand même visité deux des principaux sites historiques (et touristiques) : le château des Maures et le palais national de Pena. Le premier est un château en ruine au milieu d'une magnifique forêt, le second permet de mieux comprendre les inspirations architecturales et décoratives du pays.






Pour résumer, enfin.
Je recommande vivement la visite Lisbonne et ses environs, même pour quelques jours seulement. On y est tout de suite dépaysé, grâce au beau temps et aux couleurs vives qui inondent les rues, quel que soit le quartier dans lequel on se trouve. Une destination idéale pour qui cherche à s'éloigner de la grisaille hivernale ou des giboulées printanières. L'occasion, aussi, de découvrir cette scène culturelle (artistique, culinaire  ...) émergente qui s'approprie, petit à petit, certains quartiers de la capitale.




nota bene

Lisbonne : la ville aux sept collines. Ne vous y méprenez pas - naïvement, comme moi - les collines en questions ne sont pas autour de la capitale. Non, non. Elles sont la capitale. On les monte et descend à chaque sortie, chaque jour, plusieurs fois par jour. Conseil numéro 1, donc, une bonne paire de baskets.

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