dimanche 5 novembre 2017

"Quai des bulles" - Festival de la bande dessinée et de l'image projetée - Octobre 2017

 "Les petites parisiennes" d'Adolie Day


En fait, c'est une histoire de mouettes.

Pour commencer, celle à l'air renfrogné qui sert de mascotte au festival. Omniprésente et emblématique.

Ensuite, il y a celle qui n'arrête pas d'entrer dans le champ quand je dégaine mon appareil photo sur le littoral. Insouciante et facétieuse.

Enfin, il y a les mouettes qui se posent sur le chapiteau où sont installés les auteurs, dessinateurs et scénaristes. Celles qu'on entend rire depuis l'extérieur. Détendues. Qui se dorent au soleil et prennent un bon bol d'air alors qu'on attend depuis une heure et demie pour une dédicace.


Comme pendant le festival d'Angoulême (grand frère charentais du petit malouin), j'essaie de récolter un maximum de signatures, croquis et autres esquisses.

Etudes des plannings en amont, vérification en arrivant, contrôles réguliers au long du weekend au cas où untel aurait décalé son créneau. Mais entre les tickets numérotés et les tirages au sort, une bonne organisation ne suffit pas. De plus en plus prisés des maisons d'édition, ces jeux de hasard valent de croiser beaucoup de festivaliers à l'air bougon. Peut-être ce qui est arrivé à la mouette de l'affiche, après tout.



Heureusement, il y aussi les bonnes surprises. Les artistes dont la trousse n'est posée qu'à quelques centimètres de celle d'un de nos illustrateurs préférés. Un coup d’œil jeté en biais qui ouvre à un nouveau personnage, un nouvel auteur, un nouvel univers. Ou les tombolas auxquelles on a participé sans y croire mais dont notre ticket sort gagnant. Sans oublier le dessinateur dont on n'avait pas repéré le nom, écrit en petit sur le programme, et devant lequel on se retrouve, toute impressionnée de rencontrer le vieux monsieur dont les BD se transmettent entre générations à la maison.


Quand la moisson est enfin terminée et la nuit tombée, on boit un peu de bière, beaucoup de cidre et on finit par faire la roue sur la plage. Déserte, cette fois. Plus de touristes ou d'oiseaux pour entrer dans le champ. Juste le sable humide qui reste collé sous les mains et les pieds. Et des éclats de rire. Elles avaient raisons les mouettes perchées sur le chapiteau, ça fait du bien d'être insouciante.

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